Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Fragments - Alexandre LABORIE

Avenida Mem de Sá

27 Mars 2011, 14:09pm

Publié par laborie.fragments

Il y a des lieux qui font sourire

Il y a des lieux qui font souffrir

Ce sont parfois les mêmes.

L’Avenida Mem de Sá,  n° 79. Barrio lapa. Rio de Janeiro.

C’est elle que nous avions choisi.

Où peut être est ce l’inverse, je ne sais plus.

C’est là que nous nous disions « à demain »

Et puis la vie…

Ses peurs, ses hésitations.

La vie qui n’ose pas.

La vie que je n’aime pas.

Je suis retourné avenida Mem de Sá , au bar Carioca da Gema.

Le café avait un sale goût de nostalgie.

Il y a des lieux qui font sourire

Il y a des lieux qui font souffrir

Ce sont parfois les mêmes.

Le temps a fait son œuvre, non pas d’oubli, mais de détachement, d’apaisement.

Je souris désormais lorsque j'y pense.

Je souris de ce que j’ai pu lui dire, ressentir.

Je me sens libre aussi, comme jamais.

Sur ma route, riche de cet amour et de ces rêves que je veux partager.

Riche aussi de cet espoir d’apprendre, de découvrir, de recevoir de lui, que je ne connais pas encore et qui, comme moi, est sur la route.

Dans quel pays, quelle rue, quel café ?

Il y a des lieux qui font sourire

Il y a des lieux qui font souffrir

Ce sont parfois les mêmes.

A demain...

 

 

Alexandre LABORIE

 

5117506207_8d0fc24180_o.jpg

 

Voir les commentaires

Un point

22 Mars 2011, 10:00am

Publié par laborie.fragments

Je dessine un point sur la feuille.

Point noir contre page blanche.

Combat.

Quel est ce point ?

Point de départ, point final ?

A l’heure où j’écris, je ne le sais pas trop.

Sûrement un point d’ancrage.

Dans la vie.

Pour le reste, on verra plus tard…

 

Alexandre LABORIE

31 janvier 2011

 

Voir les commentaires

Palabras para Julia (José Agustín Goytisolo - Paco IBANEZ)

21 Mars 2011, 18:00pm

Publié par laborie.fragments

Et pour Flora aussi...

 

 

« Tú no puedes volver atrás
porque la vida ya te empuja
como un aullido interminable.

Hija mía, es mejor vivir
con la alegría de los hombres,
que llorar ante el muro ciego.

Te sentirás acorralada
te sentirás perdida o sola
tal vez querrás no haber nacido.

Yo sé muy bien que te dirán
que la vida no tiene objeto,
que es un asunto desgraciado.

Entonces siempre acuérdate
de lo que un día yo escribí
pensando en ti como ahora pienso.

La vida es bella, ya verás
como a pesar de los pesares
tendrás amigos, tendrás amor.

Un hombre solo, una mujer
así tomados, de uno en uno
son como polvo, no son nada.

Pero yo cuando te hablo a ti,
cuando te escribo estas palabras,
pienso también en otros hombres.

Tu destino está en los demás,
tu futuro es tu propia vida,
tu dignidad es la de todos.

Otros esperan que resistas
que les ayude tu alegría
tu canción entre sus canciones.

Entonces siempre acuérdate
de lo que un día yo escribí
pensando en ti como ahora pienso.

Nunca te entregues ni te apartes
junto al camino, nunca digas
no puedo más y aquí me quedo.

La vida es bella, tú verás
como a pesar de los pesares,
tendrás amor, tendrás amigos.

Por lo demás no hay elección
y este mundo tal como es
será todo tu patrimonio.

Perdóname no sé decirte
nada más pero tú comprende
que yo aún estoy en el camino.

Y siempre siempre acuérdate
de lo que un día yo escribí
pensando en ti como ahora pienso. »

José Agustín Goytisolo, Palabras para Julia y otros poemas, colección Poesía, Editorial Plaza y Janés, Barcelona, 1999.

Voir les commentaires