Port des Sablons, 20h
Il souffle sur le port
Un vent de solitude
Un homme fait du sport
Comme à son habitude
Petit point vif, obscur
Jouant avec la brume
Il dessine l’azur
Léger comme l’écume
Où va donc son esprit ?
Vers ses failles secrètes ?
Ses rêves incompris ?
Mais soudain, il s’arrête
Dans la maison carrée
Le temps est suspendu
La chambre est éclairée
Le marcheur attendu.
Alexandre LABORIE