Le chemin
Je suis sur un chemin avec dans ma valise
Ce rêve que j’ai fait le jour où je t’ai vu
Je t’observe de loin, sans route bien précise
Et j’assiste impuissant à ta course éperdue
On s’aime et l’on s’attache on se perd, on s’oublie
Un brouillard insidieux gâche souvent les choses
Tu crois que la douleur s’efface ou s’affaiblit
Mais elle te gouverne et son regard s’impose
La souffrance te fige et tu restes collé
au passé, trop présent, qui t’oblige à choisir
le risque de se perdre plutôt que de s’aimer,
Qui voudrait contrôler chacun de tes désirs
Et moi, sur mon chemin, naïf, je rêve encore
De nuits belles et tendres, où rien n’importe plus
que d’être côte à côte lorsque viendra l’aurore
Des cœurs qui se rencontrent quand ils se croient perdus.
Alexandre LABORIE
Toulouse, le 26 janvier 2011.