La presque nuit
Sur le chemin, je passe
Et la brume m’étreint
Tout un monde s’efface
Au silence, il se joint
Tombe la presque nuit
En variations de bleu
Sur le ciel, elle charrie
Un air mystérieux
J’erre, en ce temps figé
Perdu dans la froidure
Survivant naufragé
Promenant ses blessures
Puis, un volet qui grince
Et je crois percevoir
Dans l’horizon si mince
Des hommes quelque part.
Alexandre LABORIE