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Maman dans son fauteuil
Maman mange un yaourt
Du pot jusqu’à la bouche
Qu’il est long le voyage
La cuillère qui tremble
Maman met toutes ses forces
Maman s’endort.
©Alexandre LABORIE
« Je ne peux donner de moi, de mon moi tout entier, nul autre échantillon, qu’un système de fragments, parce que je suis moi-même quelque chose de semblable. » Frédéric Schlegel. Passionné de poésie classique et contemporaine, auteur de chansons et de poésies. A de nombreuses reprises, j’ai collaboré avec France musique : participation à une composition littéraire originale de 4 cycles poétiques sur le thème de « la vie » à partir de l’oeuvre 'MLÀDI' du compositeur Leos JANACEK puis lecture de certains de mes textes dans le cadre de l’émission « les contes du jour et de la nuit » de Véronique SAUGER. J’aime travailler avec des artistes aux univers très différents. Avec les musiciens Lucas Mazeres et Guillaume Itié de la « Compagnie Écoutez Voir », j’ai ainsi participé à la création de « la Planète blanche », conte musical dont j’ai écrit le livret. J’ai publié un recueil de poésies en 2010 (L’Evidence - éditions PREtexte). Certains de mes textes ont également l’objet de publications diverses (revue de poésies, ouvrages collectifs des éditions « Épingle à nourrice »). Bienvenue à toutes et à tous!
Maman dans son fauteuil
Maman mange un yaourt
Du pot jusqu’à la bouche
Qu’il est long le voyage
La cuillère qui tremble
Maman met toutes ses forces
Maman s’endort.
©Alexandre LABORIE
Je reviens à l’origine
A ce jour où
Face aux peurs, aux questionnements
A la violence de ce qui se jouait en moi
Mon réflexe de survie
Ma bouée de sauvetage
Ce fut cette petite voix
Qui m’a dit
Tu auras toujours, où que tu sois
Un stylo, un carnet, un crayon, une feuille
Tu auras toujours un endroit secours dans ton esprit
Tu pourras toujours compter sur les mots.
©Alexandre LABORIE
Il pleut derrière la baie vitrée
J’ouvre un livre
Les gouttes de pluie s’écrasent sur la terrasse
Les pages du roman m’aspirent
Il est question d’un train, qui roule vers le sud
Dehors le vent surgit, les branches se tordent
Le ciel gris lourd emplit tout l’espace
Moi, je m’en moque
Le train vient d’arriver
Il fait beau, en Italie.
©Alexandre LABORIE