« Les contes du jour et de la nuit » - France Musique
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Lecture d’un de mes textes par Véronique SAUGER, dans l’émission de France Musique: « Les contes du jour et de la nuit »
Musique d’Alain Kremski.
« Je ne peux donner de moi, de mon moi tout entier, nul autre échantillon, qu’un système de fragments, parce que je suis moi-même quelque chose de semblable. » Frédéric Schlegel. Passionné de poésie classique et contemporaine, auteur de chansons et de poésies. A de nombreuses reprises, j’ai collaboré avec France musique : participation à une composition littéraire originale de 4 cycles poétiques sur le thème de « la vie » à partir de l’oeuvre 'MLÀDI' du compositeur Leos JANACEK puis lecture de certains de mes textes dans le cadre de l’émission « les contes du jour et de la nuit » de Véronique SAUGER. J’aime travailler avec des artistes aux univers très différents. Avec les musiciens Lucas Mazeres et Guillaume Itié de la « Compagnie Écoutez Voir », j’ai ainsi participé à la création de « la Planète blanche », conte musical dont j’ai écrit le livret. J’ai publié un recueil de poésies en 2010 (L’Evidence - éditions PREtexte). Certains de mes textes ont également l’objet de publications diverses (revue de poésies, ouvrages collectifs des éditions « Épingle à nourrice »). Bienvenue à toutes et à tous!
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Lecture d’un de mes textes par Véronique SAUGER, dans l’émission de France Musique: « Les contes du jour et de la nuit »
Musique d’Alain Kremski.
Le silence est trompeur, il n’est qu’artificiel
Tu sais, qu’en toi, ce n’est que la guerre et le bruit
Tu cherches, en vain, sur cette terre et même au ciel
Du sens et des efforts qui porteraient leurs fruits
Tu te retournes, alors, c’est la révélation
De ces jours, de ces mois, de ces années qui passent
Tu ris des peurs d’antan, de tes imperfections
De ce courant violent, rapide, qui t’embrasse
Ta plus fidèle alliée reste ta solitude
Sitôt que tu le sais, te voilà libéré
Enrichi d’une force et d’une gratitude
Enfin tu aimes l’autre, pour l’or de ce qu’il est.
©Alexandre LABORIE
Sur le chemin, je passe
Et la brume m’étreint
Tout un monde s’efface
Au silence, il se joint
Tombe la presque nuit
En variations de bleu
Sur le ciel, elle charrie
Un air mystérieux
J’erre, en ce temps figé
Perdu dans la froidure
Survivant naufragé
Promenant ses blessures
Puis, un volet qui grince
Et je crois percevoir
Dans l’horizon si mince
Des hommes quelque part.
Alexandre LABORIE