La route
La route défile, elle ressemble à ma vie
Les arbres, les maisons, comme mes souvenirs
Passent et puis s’effacent, pour tomber dans l’oubli
Et l’urgence de vivre se fait alors sentir
Je sens monter en moi, une force, un élan
Tout me semble possible et rien ne me fait peur
Au diable les contraintes, les regrets, les tourments
Je sais quel est le prix, mais je te suis, mon cœur
Je vais sur cette route qui recèle une part
De ce rêve un peu fou que j’ai fait pour nous deux
Même si elle se perd, ne mène nulle part
Je sais que l’ignorer me rendrait malheureux
Je ne crois qu’en la vie et à son long cortège
De ces bonheurs tout simples inventés chaque jour
À la mer qui guérit, aux forêts qui protègent
À ce que tu m’inspires et que j’appelle amour.
Alexandre LABORIE
Toulouse, le 01/01/11