Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Fragments - Alexandre LABORIE

Palabras para Julia (José Agustín Goytisolo - Paco IBANEZ)

21 Mars 2011, 18:00pm

Publié par laborie.fragments

Et pour Flora aussi...

 

 

« Tú no puedes volver atrás
porque la vida ya te empuja
como un aullido interminable.

Hija mía, es mejor vivir
con la alegría de los hombres,
que llorar ante el muro ciego.

Te sentirás acorralada
te sentirás perdida o sola
tal vez querrás no haber nacido.

Yo sé muy bien que te dirán
que la vida no tiene objeto,
que es un asunto desgraciado.

Entonces siempre acuérdate
de lo que un día yo escribí
pensando en ti como ahora pienso.

La vida es bella, ya verás
como a pesar de los pesares
tendrás amigos, tendrás amor.

Un hombre solo, una mujer
así tomados, de uno en uno
son como polvo, no son nada.

Pero yo cuando te hablo a ti,
cuando te escribo estas palabras,
pienso también en otros hombres.

Tu destino está en los demás,
tu futuro es tu propia vida,
tu dignidad es la de todos.

Otros esperan que resistas
que les ayude tu alegría
tu canción entre sus canciones.

Entonces siempre acuérdate
de lo que un día yo escribí
pensando en ti como ahora pienso.

Nunca te entregues ni te apartes
junto al camino, nunca digas
no puedo más y aquí me quedo.

La vida es bella, tú verás
como a pesar de los pesares,
tendrás amor, tendrás amigos.

Por lo demás no hay elección
y este mundo tal como es
será todo tu patrimonio.

Perdóname no sé decirte
nada más pero tú comprende
que yo aún estoy en el camino.

Y siempre siempre acuérdate
de lo que un día yo escribí
pensando en ti como ahora pienso. »

José Agustín Goytisolo, Palabras para Julia y otros poemas, colección Poesía, Editorial Plaza y Janés, Barcelona, 1999.

Voir les commentaires

Le chemin

21 Mars 2011, 17:35pm

Publié par laborie.fragments

Je suis sur un chemin avec dans ma valise

Ce rêve que j’ai fait le jour où je t’ai vu

Je t’observe de loin, sans route bien précise

Et j’assiste impuissant à ta course éperdue

 

On s’aime et l’on s’attache on se perd, on s’oublie

Un brouillard insidieux gâche souvent les choses

Tu crois que la douleur s’efface ou s’affaiblit

Mais elle te gouverne et son regard s’impose

 

La souffrance te fige et tu restes collé

au passé, trop présent, qui t’oblige à choisir

le risque de se perdre plutôt que de s’aimer,

Qui voudrait contrôler chacun de tes désirs

 

Et moi, sur mon chemin, naïf, je rêve encore

De nuits belles et tendres, où rien n’importe plus

que d’être côte à côte  lorsque viendra l’aurore

Des cœurs qui se rencontrent quand ils se croient perdus.

 

Alexandre LABORIE

Toulouse, le 26 janvier 2011.

Voir les commentaires

La route

21 Mars 2011, 17:32pm

Publié par laborie.fragments

La route défile, elle ressemble à ma vie

Les arbres, les maisons, comme mes souvenirs

Passent et puis s’effacent, pour tomber dans l’oubli

Et l’urgence de vivre se fait alors sentir

 

Je sens monter en moi, une force, un élan

 

Tout me semble possible et rien ne me fait peur

Au diable les contraintes, les regrets, les tourments

Je sais quel est le prix, mais je te suis, mon cœur

 

Je vais sur cette route qui recèle une part

 

De ce rêve un peu fou que j’ai fait pour nous deux

Même si elle se perd, ne mène nulle part

Je sais que l’ignorer me rendrait malheureux

 

Je ne crois qu’en la vie et à son long cortège

 

De ces bonheurs tout simples inventés chaque jour

À la mer qui guérit, aux forêts qui protègent

À ce que tu m’inspires et que j’appelle amour.

 

Alexandre LABORIE

Toulouse, le 01/01/11

Voir les commentaires