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Fragments - Alexandre LABORIE

Il

19 Mars 2011, 23:17pm

Publié par laborie

Il t’ouvrira sa porte quand tu l’appelleras
Jour ou nuit peu importe, il te tendra les bras

Il tracera des routes que tu n’as jamais prises
Il pensera tes doutes des longues journées grises

Tu goûteras des mondes que tes rêves connaissent
Emporté par des ondes semblables à des caresses

Tu toucheras les notes à portée de ton cœur
Pour casser les menottes infligées par tes peurs

Il te dira les mots que tu n’oses pas dire
Il sera le héros que tu veux devenir

Il te réveillera, frappera ta conscience
Et il t’invitera à plus de vigilance

Tu l’oublieras parfois perdu dans les méandres
D’une vie coup de vent qui ne veut rien entendre

Puis un jour son regard croisera tes silences
Il sera toujours là malgré ta longue absence

Il n’a comme richesse que son art dérisoire
Mais il donne sans cesse des rêves et des histoires

Tu penseras souvent qu’il est à ton image
Il est d’un autre temps, il a mille visages.

Alexandre LABORIE

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Nature

19 Mars 2011, 15:17pm

Publié par laborie.fragments

Champs aveuglés de brumes
Terres créatives
Lune des silences apaisants
Brise réparatrice

Arbres fidèles
Landes chargées de senteurs océanes
Sables étoilés
Vignes d’allégresses

Plaines écrasées par les vents
Pierres qui résistent
Herbes sifflant leur solitude
Plaintes annonçant la nuit

Lacs providentiels
Prairies abandonnées
Genêts brûlant les vieux murs de pierre
Alpages secrets

Mer indomptée
Fragiles abris
Ames étales échouées sur la grève
Mât rêvant de son zénith

Rivières d’enfance
Cascades jaillissant comme nos rires
Vallée des merveilles
Refuge accueillant

Nature changeante
Conteuse d’histoires
Nature aimante
Lieux de mémoires


Alexandre LABORIE

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Douce parenthèse

18 Mars 2011, 15:12pm

Publié par laborie.fragments

Silencieuse, elle s’approche de celui que l’on fuit
En sortant de sa poche le mot qu’elle a écrit
Le matin dans sa chambre en pensant à tous ceux
Que la vie semble oublier un peu


Alors mon pas pressé se fait soudain plus lent
Sur un petit muret je m’assoie et j’observe
La scène, le regard de cet homme, émouvant
La candeur de l’enfant, comme un rêve

Pas de pain, ni d’argent, juste ces quelques mots
Tout simples, et pourtant, il fallait voir son sourire
En serrant fort dans ses mains ce trésor si beau
Il oubliait un temps de souffrir

La mère comprend que sa fille ne suit pas
Elle vient à sa rencontre et la prend par la main
« Fais attention à ceux que tu ne connais pas »
La petite écoute et la rejoint

La vie reprend son cours et je reprends ma route
Comme cet inconnu, jamais je n’oublierai
La douce parenthèse de cette journée d’août
Juste un beau moment d’humanité.


Alexandre LABORIE

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