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Fragments - Alexandre LABORIE

poeme

L'homme à la mangue

14 Novembre 2020, 18:59pm

Publié par Alexandre LABORIE

Je ne connaissais rien de sa vie, de sa langue
Son bateau arrivait, c’était le mien aussi
En l’observant, gracieux, qui dégustait sa mangue
J’ai su que j’étais mort, c’était très bien ainsi.

Car nos yeux sont nos plus fidèles interprètes
Quand il s’agit d’écrire à même notre peau
L’alphabet du désir et ses règles concrètes
Les corps qui se comprennent ont un même drapeau.

Alexandre LABORIE

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Ton "Je t'aime"

26 Octobre 2020, 11:02am

Publié par Alexandre LABORIE

Ton « Je t’aime »

C’est la brise en été

Qui surgit et pose sur ma peau

Comme un baume si longtemps espéré

C’est la joie de la terre, quand pénètre enfin l’eau.

 

Ton « Je t’aime »

C’est un si beau voyage

Un pays, où toujours régnera

L’éclat vif, sur l’or de ton visage

C’est le temps arrêté, quand je suis dans tes bras

 

Ton « Je t’aime »

C’est l’âme qui s’enivre

A ces mots, à ta bouche amoureuse

L’impatience, cet appétit de vivre

C’est l’ombre qui reçoit sa source lumineuse

 

Ton « Je t’aime »

C’est vers d’autres que moi

Qu’il jaillit et allume un regard

Oh, mon ange, je veux que tu me croies

Je suis heureux pour ceux dont ton souffle s’empare

 

Ton « Je t’aime »

Même au temps des adieux

Reste en moi et colore mes jours

Sa musique me transperce et m’émeut

C’est mon rêve éternel, c’est toi mon bel amour.

 

Alexandre LABORIE

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Fragments

1 Décembre 2019, 17:46pm

Publié par laborie.fragments

Ils ne sont jamais loin, se tiennent à portée
ils accueillent mes peurs, mes rages, mes espoirs
même au cœur des jours sombres, ils sont juste à côté
mes fragiles fragments, petits bouts de mémoire

Dans les chambres d’hôtel, au soir de mes errances
là où les mots du jour se couchent dans la nuit
ils sont le seul refuge et la voix du silence
la lumière adoucie des heures après minuit

Vieux papiers déchirés, carnets ouverts en hâte
bloc note au téléphone, assis seul sur un banc
au crayon, au stylo, à l’encre délicate
sur vos peaux se dessine une âme aux quatre vents

Je rassemble parfois ces bribes d’existence
pour comprendre un chemin, la douleur d’un regret
elles embrassent mes plaies, apaisent leur violence
et par elles toujours, je te parle en secret.

Alexandre LABORIE
 

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