Cheminement
Le silence est trompeur, il n’est qu’artificiel
Tu sais, qu’en toi, ce n’est que la guerre et le bruit
Tu cherches, en vain, sur cette terre et même au ciel
Du sens et des efforts qui porteraient leurs fruits
Tu te retournes, alors, c’est la révélation
De ces jours, de ces mois, de ces années qui passent
Tu ris des peurs d’antan, de tes imperfections
De ce courant violent, rapide, qui t’embrasse
Ta plus fidèle alliée reste ta solitude
Sitôt que tu le sais, te voilà libéré
Enrichi d’une force et d’une gratitude
Enfin tu aimes l’autre, pour l’or de ce qu’il est.
©Alexandre LABORIE