L'homme à la mangue
Je ne connaissais rien de sa vie, de sa langue
Son bateau arrivait, c’était le mien aussi
En l’observant, gracieux, qui dégustait sa mangue
J’ai su que j’étais mort, c’était très bien ainsi.
Car nos yeux sont nos plus fidèles interprètes
Quand il s’agit d’écrire à même notre peau
L’alphabet du désir et ses règles concrètes
Les corps qui se comprennent ont un même drapeau.
Alexandre LABORIE