Je n’ai jamais fui les silences
Je m’y réfugie bien souvent
Mais celui qui suit ton absence,
Il m’assassine à chaque instant.
Mon corps se nourrit nuit et jour
A l’empreinte de tes caresses
Ton fantôme me tourne autour
Mais je suis seul dans ma tristesse.
Ton manque est un cri enragé
Qui pourtant, jamais, ne dépasse
Le seuil de ta porte fermée
Alors, lentement, il s’efface.
Tu peux me plonger dans l’oubli
Moi je conserve ma passion
Notre chant, je le garde en vie
Je t’aime, au diable la raison...
Alexandre LABORIE
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Tu es mon étincelle
Ma rivière infinie
Dans le jour qui s'éveille
Un soleil qui jaillit
Tu es mon étincelle
Ma passion improbable
L’éclat dans mes prunelles
Mon rêve saisissable
Tu es mon étincelle
Le désir qui me happe
Ce sourire qui s’emmêle
A mon cœur et le frappe
Tu es mon étincelle
Le serment qui engage
Ce regard qui m’appelle
Cette folie sauvage
Tu es mon étincelle
Ma blessure évidente
Qui me tient dans l’éveil
Où je me réinvente
Tu es mon étincelle
Même dans ton silence
Tout ce qui m’émerveille
Survit à ton absence.
Alexandre LABORIE
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C’est un amour au long cours
Qui survit même à ton absence
Qui s’invente ses propres jours
Qui sait dépasser la souffrance
C’est un amour au long cours
Qui continue de nous surprendre
Quand on le croit mort pour toujours
Il renaît soudain de ses cendres
C’est un amour au long cours
Une passion libre et sauvage
Un rêve qui prend des détours
Que l’on ne peut pas mettre en cage
C’est un amour au long cours
Même si tu quittais ce chemin
Il resterait mon seul recours
Le remède à tous mes chagrins.
Alexandre LABORIE
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