Trésors cachés
J’ai cru voir dans tes yeux mille bonheurs possibles
En quelques mots fugaces échangés avec toi
J’ai rêvé d’une étoile qui serait accessible
Ce partage éphémère m’a redonné la foi
Mais ton cœur est ailleurs, dans d’autres certitudes
Tu savoures un amour très longtemps attendu
Le constat est amer et la leçon est rude
Mon désir est tout seul et je me sens perdu.
Je voudrais te parler d’un monde qui existe
Tu n’en soupçonnes pas l’admirable beauté
Le bien être présent te paraîtrait bien triste
Si tu voulais goûter la belle liberté.
Celle qui bercerait nos souffles étonnés
Par l’ardeur imprévue de nos cœurs indociles
Celle que nos corps ne pourraient raisonner
Occupés qu’ils seraient à fêter cet asile.
Je t’invite à la vie, je t’invite à l’audace
A la célébration de ces trésors cachés
Sur ta bouche hésitante je dépose en préface
Un baiser, le premier, nous voici arrivés.
Alexandre LABORIE