J'ai plongé
J’ai plongé le cœur ouvert, encore une fois
Et ce que j’ai vu, je ne le regrette pas
La petite lumière au fond des yeux, toujours
Sur un visage neuf, sans peur du temps qui court
Oui, j’ai plongé sans réfléchir à autre chose
Sans me cacher, j’ai goûté la métamorphose
Celle du baiser rêvé qui un soir advint
Sur mes lèvres le même goût, précieux, divin.
J’ai plongé, dessinant d’une encre de caresse
Sur ta peau un désir fort et inattendu
Un chemin sur lequel s’est perdue la détresse
Cet appel à la fête nous l’avons entendu.
J’ai plongé, souviens toi, le soleil était là
Entre mer et montagne sous un bel olivier
Nous dominions la baie, je t’ai dit : « c'est ça…
la vie…
ça serait triste un jour de l’oublier. »
Alexandre LABORIE
Toulouse, mai 2011