A la volée (N°1)
Pour ceux qui ont lu "Pays provisoire", j'y évoque ces mots, ces petits bouts de
phrases que j'attrape et que je note en croisant quelq'un dans la rue, dans le métro, au café, dans le bus...
J'ai eu envie de les rassembler, d'organiser leur rencontre dans une série de textes intitulés "à la volée".
Je crois que c’est un général.
Ce n’est pas grave.
Là, on va sortir.
Excusez-moi.
Viens, on va se mettre comme ça.
Pardon ?
Tu n’as pas un Efferalgan, s’il te plait ?
Ça m’arrange.
On pourrait revenir ici pour le 18 juin.
Ça serait marrant, comme concept.
Je suis presque certains d’en avoir vu.
Je pense que c’est possible, la technologie a bien évoluée.
J’espère qu’il sera beau.
Tu veux te baigner ?
Ça, ça me manque.
C’est là où vous êtes.
Il ressemble à sa mère.
Moi, je connais ton ventre.
Oui, mais quelquefois, ils ont toute leur famille ici, ils ne veulent pas partir.
Maman.
Oui, oui, oui.
Ben voilà, s’il est heureux comme ça.
C’est la prochaine.
………