À toi, toujours
Si par hasard, un jour, tu tombes sur ces lignes
Écrites dans le cœur d’un été solitaire,
Elle te révéleront ces innombrables signes
Du souvenir de toi dont je ne peux m’abstraire.
Je vais sur mes chemins porté par mes regards,
Avide de beauté, de rencontres et de vie.
Tout ce foisonnement me nourrit, me répare,
Mais tu hantes toujours toutes mes rêveries.
Du fond de ton oubli, je tente encore un peu
De chanter mon amour et son intensité.
Aussi, dans un dernier tour de piste amoureux ,
Je veux t’offrir quelques instants d’éternité.
Je te dédie le ciel d’incendie de ce soir,
Quand le sang du soleil se mêle à l’océan,
Cette langueur si douce qui se laisse entrevoir,
Sur la plage, l’écho des rires adolescents.
Je te dédie la force au cœur de mes musiques,
Ces chants qui, au début, ne sont que des murmures.
Je te dédie l’élan, mon souffle magnétique
Quand je me réfugie aux bras de la nature.
Je t’offre ce « je t’aime » que ma bouche délivre,
Cette joie qui m’étreint lorsque je prends conscience
De cette vérité où mon âme s’enivre :
Le bonheur de t’aimer survit à ton absence.
Alexandre LABORIE